par Fils de Franck von HelmHoltz et Amandine Duhoux.
Franck et Amandine comptaient parmi les élus jusqu’à peu avant la naissance de Lars.
Frank était ingénieur en recherche pour la Cité, département « Technologie et matériaux ». Il menait son propre projet de recherche, qui visait à produire du graphène exploitable dans diverses technologie. Ce projet, financé par la famille Dangote, a vu le jour grâce à la ténacité de Franck, convaincu que le graphène révolutionnerait le monde. A force de promesses et de belles projections, il a séduit ses supérieurs et a obtenu de très gros budgets pour son projet.
Amandine, couturière et styliste, travaillait dans la mode et menait une existence plutôt paisible.
Tous deux étaient heureux , l’avenir semblait prometteur. Si bien qu’après quelques années, Amandine tomba enceinte.
Mais en réalité, tout n’allait pas si bien. Malgré un travail acharné de Franck, les recherches ne donnaient aucun résultat qui satisfasse ses mécènes. Et leur patience a des limites, surtout après avoir perdu quelques millions…
La cruelle réalité frappa le couple ainsi : Le projet fut abandonné, et Franck fut non seulement viré, mais aussi pressement invité à quitter la Cité, lui et sa famille.
Le changement fut rude pour le couple qui attendait un enfant. Ils perdirent leurs biens assez vite dans les bidonvilles, suite à quelque vol ou arnaque. Leurs économies leurs permirent de tenir quelques temps et de se trouver un logement correct.
Fort de ses compétences, Frank trouva un travail assez vite… comme ouvrier dans l’exploitation du charbon. Un boulot rude, ingrat et à peine payé. Mais suffisant pour vivre.
Amandine eut plus de mal à accepter ce changement, et en fait elle n’y arrivera jamais vraiment. Elle tombe d’abord en dépression, puis remonte un peu la pente. La naissance de leur fils, Lars, l’aide à se reprendre en main. Elle use de ses talents de couturière pour gagner quelque sou… mais son faible caractère de fille nantie ne lui permet pas de vraiment profiter de son activité. Les gens sentent sa faiblesse, ne la paient pas ou profitent d’elle d’une façon ou d’une autre.
La petite famille survit néanmoins. Lars grandit.
Il reste toujours collé à sa mère jusqu’à ses 6-7 ans. Période durant laquelle il fait montre d’une grande intelligence. Il observe et apprend très vite, il aide sa mère autant que possible et fait preuve d’une belle habileté avec une aiguille.
Puis, devenu assez grand pour aider au charbon, il accompagnera souvent son père sur l’exploitation. Le brave gamin ne rechigne jamais à la tâche, conscient que le moindre sou compte.
C’est à l’âge de 9 ans que le destin s’acharne encore sur la famille von Helmholtz. Lors d’une pause de nuit, la zone d’exploitation fut attaquée par une ou plusieurs créatures . Un vrai carnage. La plupart des ouvriers – si on peut leur donner ce titre- furent tué de façon horrible et sauvage. On ne sut jamais ce qui c’était passé, les quelques survivants ne purent donner que quelques vagues éléments : cris, rugissements, du sang partout, odeur pestilentielle, la peur, des yeux luisants dans la nuit. Franck fut parmi les victimes, son corps lacéré et partiellement démembré.
Lars fut porté disparu. Ou plutôt, sa mère le chercha durant des jours et des jours, car les reste du monde s’en battait les couilles. C’est par hasard qu’on le retrouva 5 jours plus tard, enfoui sous un monticule de charbon pas loin d’où gisait son père. Le monticule en question n’était pas censé être là, il résultait d’un semi-remorque qu’on avait vidé là la nuit du massacre.
L’enfant était très faible, affamé. Mais il survécut. Jamais il ne parla de ce qu’il avait vu cette nuit-là.
Sa mère prit soin de lui. Elle revendit leur habitation pour une plus modeste – entendez par là une case miteuse typique de la zone. Il survécurent ainsi, avec le peu qu’Amandine et son fils pouvaient gagner honnêtement. Mais la vie est dure hors de la ville. Les faibles n’y ont pas leur place. Et un an plus tard, la pauvre femme mourut de faiblesse et de malnutrition, laissant son fils de 10 ans seul, et livré à lui même dans ce monde de merde.
Lars trouva sa mère morte un beau matin donc. Il s’assit près d’elle, lui prit la main, et ne bougea plus. Il resta ainsi toute la journée, toute la nuit, et toute la journée suivante encore. Sans bouger d’un pouce.
Le soir du deuxième jour, il lui lâcha la main, se releva péniblement, s’approcha de la fenêtre et observa ce petit monde pourri durant un long moment. Quelque chose venait de se briser en lui. Ou peut-être quelque chose était né. Ou peut-être un peu des deux.
Toujours est-il qu’il quitta les lieux et ne revint jamais.
Actuellement, Lars est âgé de 13 ans et vit dans la rue. Il s’y est fait une place à sa façon. Exploitant son habileté à l’aiguille, il propose ses services à qui les veux. Doués pour coudre des doubles poches secrètes, il n’est pas rares de voleurs et assassin fassent appel à lui. Lui même étant habile de ses mains, il devint assez doué pour dérober portefeuilles et bijoux, pour crocheter des serrures, transporter des colis. Ils était souriant. Il était doué. Il courait les bas-fond avec agilité, en connaissant beaucoup de recoins.
Il n’était pas riche, mais pas dans le besoin. Le monde l’avait rejeté et malmené, il s’y était taillé sa place à présent.
Franck et Amandine comptaient parmi les élus jusqu’à peu avant la naissance de Lars.
Frank était ingénieur en recherche pour la Cité, département « Technologie et matériaux ». Il menait son propre projet de recherche, qui visait à produire du graphène exploitable dans diverses technologie. Ce projet, financé par la famille Dangote, a vu le jour grâce à la ténacité de Franck, convaincu que le graphène révolutionnerait le monde. A force de promesses et de belles projections, il a séduit ses supérieurs et a obtenu de très gros budgets pour son projet.
Amandine, couturière et styliste, travaillait dans la mode et menait une existence plutôt paisible.
Tous deux étaient heureux , l’avenir semblait prometteur. Si bien qu’après quelques années, Amandine tomba enceinte.
Mais en réalité, tout n’allait pas si bien. Malgré un travail acharné de Franck, les recherches ne donnaient aucun résultat qui satisfasse ses mécènes. Et leur patience a des limites, surtout après avoir perdu quelques millions…
La cruelle réalité frappa le couple ainsi : Le projet fut abandonné, et Franck fut non seulement viré, mais aussi pressement invité à quitter la Cité, lui et sa famille.
Le changement fut rude pour le couple qui attendait un enfant. Ils perdirent leurs biens assez vite dans les bidonvilles, suite à quelque vol ou arnaque. Leurs économies leurs permirent de tenir quelques temps et de se trouver un logement correct.
Fort de ses compétences, Frank trouva un travail assez vite… comme ouvrier dans l’exploitation du charbon. Un boulot rude, ingrat et à peine payé. Mais suffisant pour vivre.
Amandine eut plus de mal à accepter ce changement, et en fait elle n’y arrivera jamais vraiment. Elle tombe d’abord en dépression, puis remonte un peu la pente. La naissance de leur fils, Lars, l’aide à se reprendre en main. Elle use de ses talents de couturière pour gagner quelque sou… mais son faible caractère de fille nantie ne lui permet pas de vraiment profiter de son activité. Les gens sentent sa faiblesse, ne la paient pas ou profitent d’elle d’une façon ou d’une autre.
La petite famille survit néanmoins. Lars grandit.
Il reste toujours collé à sa mère jusqu’à ses 6-7 ans. Période durant laquelle il fait montre d’une grande intelligence. Il observe et apprend très vite, il aide sa mère autant que possible et fait preuve d’une belle habileté avec une aiguille.
Puis, devenu assez grand pour aider au charbon, il accompagnera souvent son père sur l’exploitation. Le brave gamin ne rechigne jamais à la tâche, conscient que le moindre sou compte.
C’est à l’âge de 9 ans que le destin s’acharne encore sur la famille von Helmholtz. Lors d’une pause de nuit, la zone d’exploitation fut attaquée par une ou plusieurs créatures . Un vrai carnage. La plupart des ouvriers – si on peut leur donner ce titre- furent tué de façon horrible et sauvage. On ne sut jamais ce qui c’était passé, les quelques survivants ne purent donner que quelques vagues éléments : cris, rugissements, du sang partout, odeur pestilentielle, la peur, des yeux luisants dans la nuit. Franck fut parmi les victimes, son corps lacéré et partiellement démembré.
Lars fut porté disparu. Ou plutôt, sa mère le chercha durant des jours et des jours, car les reste du monde s’en battait les couilles. C’est par hasard qu’on le retrouva 5 jours plus tard, enfoui sous un monticule de charbon pas loin d’où gisait son père. Le monticule en question n’était pas censé être là, il résultait d’un semi-remorque qu’on avait vidé là la nuit du massacre.
L’enfant était très faible, affamé. Mais il survécut. Jamais il ne parla de ce qu’il avait vu cette nuit-là.
Sa mère prit soin de lui. Elle revendit leur habitation pour une plus modeste – entendez par là une case miteuse typique de la zone. Il survécurent ainsi, avec le peu qu’Amandine et son fils pouvaient gagner honnêtement. Mais la vie est dure hors de la ville. Les faibles n’y ont pas leur place. Et un an plus tard, la pauvre femme mourut de faiblesse et de malnutrition, laissant son fils de 10 ans seul, et livré à lui même dans ce monde de merde.
Lars trouva sa mère morte un beau matin donc. Il s’assit près d’elle, lui prit la main, et ne bougea plus. Il resta ainsi toute la journée, toute la nuit, et toute la journée suivante encore. Sans bouger d’un pouce.
Le soir du deuxième jour, il lui lâcha la main, se releva péniblement, s’approcha de la fenêtre et observa ce petit monde pourri durant un long moment. Quelque chose venait de se briser en lui. Ou peut-être quelque chose était né. Ou peut-être un peu des deux.
Toujours est-il qu’il quitta les lieux et ne revint jamais.
Actuellement, Lars est âgé de 13 ans et vit dans la rue. Il s’y est fait une place à sa façon. Exploitant son habileté à l’aiguille, il propose ses services à qui les veux. Doués pour coudre des doubles poches secrètes, il n’est pas rares de voleurs et assassin fassent appel à lui. Lui même étant habile de ses mains, il devint assez doué pour dérober portefeuilles et bijoux, pour crocheter des serrures, transporter des colis. Ils était souriant. Il était doué. Il courait les bas-fond avec agilité, en connaissant beaucoup de recoins.
Il n’était pas riche, mais pas dans le besoin. Le monde l’avait rejeté et malmené, il s’y était taillé sa place à présent.
